[Textes] Ma plume ne glisse bien que lorsque mes peines la guide.

Quand je vais mal, généralement, j'écris. Allant mal en ce moment, j'ai écri trois textes en deux jours. j'en mets un pour l'instant, les deux suivants quand j'aurais fini de les copier, car ils sotn écrtis sur des fzuilles pour l'instant.




"« Salut Sarah. Si je viens te parler ce soir, c’est que ça va mal. J’aurais aimé avoir des choses plus joyeuses à te dire ce soir, mais je n’y arrive pas. Tu vois, mon cœur est tombé, et il n’a pas su le ramasser. Bon d’accord, c’est pas comme s’il l’avait écrasé avec son pied, puis jeté à la poubelle dans se retourner. Non. Il l’a vu, il l’a regardé saigner, a tendu la main comme pour l’aider, puis l’a laissé retomber. Et il est parti, le laissant se vider de son sang sur place, sans intervenir. Et c’est pire. Je ne sais pas si la plaie béante dans ma poitrine cicatrisera un jour.
En même temps, je l’ai mérité, Sarah, tu ne crois pas ? Même s’il prétend le contraire, je sais que je l’ai blessé et qu’il m’ne veut. Et c’est normal. Je lui ais fait du mal par le passé, et je peux comprendre qu’aujourd’hui, il m’en fasse à son tour. Et je ne lui en veux pas. C’est juste que c’est douloureux. Un peu comme si, mon cœur, il était venu lui-même me l’arracher.
Et j’ai pleuré. Pleuré jusqu’à n’en plus pouvoir. Des larmes de sang on coulées sur mes joues, et sont mortes au coin de mes lèvres entrouvertes qui criaient ton nom. Mais il ne l’entendait pas. Et pourtant j’hurle. J’hurle son nom pour combler le silence. Pour qu’il revienne. Pour ne pas l’oublier. Car si les souvenirs sont douloureux, l’oubli est intolérable. Il est partie intégrante de ma vie. Sans lui, je meure. Alors je me souviens, puisque c’est la seule chose qui me reste. Je me souviens de soleil chaud sur sa peau brune. De ma main dans ses cheveux noirs, de ma main dans la sienne même. De ma tête contre se poitrine. De nos baisers interminables. De nos lèvres se mouvant dans une danse parfaite. Je me souviens du passé. De l’amour. De la vie…
A présent, sans lui, je sombre. La lumière qui auréolait sa silhouette s’est éteinte, et à présent, j’erre dans le noir. Le noir complet. Comme si son éclat m’avait aveuglé, et que je ne distinguais plus rien, pas même les quelques éclaircies qui, habituellement ne disparaissent jamais. Ma vie est à présent une nuit noire.
Sarah. Si je suis là à te parler ce soir, ce n’est pas parce que j’attends une quelconque aide de ta part. Encore moins de la pitié. Non. C’est juste parce qu’il fallait que j’en parle à quelqu’un. Alors voilà Sarah. Maintenant tu sais tout. Il ne partage pas mes sentiments, il me l’a dit, mot pour mot. Et moi, j’en crève. »

La jeune fille repose le stylo. Alors qu’elle n’arrive pas à s’arracher de la feuille, une larme glisse sur sa joue. Elle quitte son visage, et va alors s’écraser sur la page. L’encre se mêle alors à l’eau salée, comme du poison se diluerait dans du sang. Aveuglée par ses larmes, elle ferme le cahier noir. Les lettres dorées d’un prénom féminin, Sarah, s’instillent sous la lumière de la petite lampe de bureau. La jeune fille prend le cahier, le sers une dernière fois contre sa poitrine, puis le repose sur l’étagère du haut, bien caché entre deux peluches qui lui sourient bêtement.
Puis la jeune fille éteindra toutes les lumières. Elle se glissera dans son lit, serrant son nounours fort contre elle. Et, dans un sanglot silencieux, elle sombrera. "

Lundi 17 novembre. 17h

Votre avis.

C'est très jloi ma petite Manouu', et vraiment très triste. J'en ai eu le coeur serré et les larmes aux yeux.


Mais lire ce texte me fait m'inquiéter pour toi. Si ce texte est le reflet de la peine qui t'anime tu dois effectivement être très mal. J'espère vraiment que ça va aller mieux...

Merci ma Syphielle de t'inquièter comme ça, mais ça va. Même si je m'inspire de mes peines pour écrire, ça ne reste que des textes sortis de mon imagination, et je ne vais pas aussi mal que ça. Même si je ne vais aps bien non plus.

Un second texte maintenant, meiu d'après Elain .



" J’oublie rien. Je me souviens de tout. De tes bras m’enlaçant tendrement, me serrant contre toi, de peur, peut-être, que je m’ne aille sans toi. De ton sourire si beau qu’il était capable à lui seul d’ensoleiller mes journées les plus sombres. De ta main chaude dans la mienne souvent trop froide. De tes cheveux sombre se balançant lentement dans le vent, dégageant leur agréable fragrance. De ta peau matte à côté de la mienne, par moment trop pâle. De tes yeux noirs dans lesquels je me plongeais et me noyais, comme on plonge et se noie dans un océan. De mes lèvres sur les tiennes, se mouvant à l’unisson dans un baiser interminable, dans une danse parfaite, un tango endiablé. De ma vie pour la tienne.
Un jour, j’ai trébuché. Tu m’as tendu la main, mais je l’ai refusée. J’ai voulu me relever toute seule. Et j’ai fait une erreur. J’ai compris, trop tard, que ma vie sans la tienne était sans aucun sens. Je sais, je sais. Pas la peine d’être aussi théâtrale. Mais comment l’expliquer autrement ?
Alors, à présent, j’ai essayé de te le dire. Je revenue vers toi. J’ai frappé à ta porte. Tu m’as vu, tu m’as ouvert, tu m’as un peu sourie. Je t’ai tendu la main. En ce geste innocent, j’ai entièrement baissé ma garde. Tendre ma main, c’était comme dire : « Je suis là. Je suis revenue. Et je suis à toi. Toute entière. Je t’aime, alors aime-moi ».Tout cela était présent dans mon geste. Ma main était froide. Et seule la tienne était en mesure de la réchauffer. Seulement, tu l’as laissé là sans l’aider. Tu l’as laissé se geler. Tu as refermé la porte, et est parti sans te retourner.
Soudain, se fut mon cœur entier qui se gela, mon cœur surtout. Du sang coula de ma poitrine glaciale, vide de tout organe. Car mon cœur froid s’est arraché de dans mes côtes. Il gît au col, devant ta porte, comme des lambeaux ensanglanté. Tu me l’as volé. Tu la pris, tu l’as disséqué, et ma l’as rendu en l’état. A présent, il m’est inutile. Il ne battra plus pour personne. Je n’aimerais plus jamais.
Alors je le laisse là, et je m’en vais. Il gît au pied de ta porte, et moi je pars sans lui, avec un trou béant au bord ensanglanté et à vif au milieu de ma poitrine. Je marche sans but dans des villes sans nom. Le tien résonne dans ma tête. C’est lui qui me guide. Mes pieds bougent tout seul, comme s’ils cherchaient d’où provient la voix. Je cherche. Je te cherche."

Mardi 18 novembre. 12h

Impression ?

je prefere le deuxieme, mais en sachant de quoi ça parle (...) c'est encore plus triste, c'est vraiment magnifique manouu' (L)

Le deuxième est aussi magnifique que le premier Manouu' félicitations

c'est tres beau, tout les deux sont triste et manifique bravo

Ohlalalala qu'est ce que c'est beau !! mais si triste à la fois ! j'aime beaucoup ta façon d'écrire, même si ça fait de la peine de savoir que tu tires cela de ton propre vécu...

Merci à vous toutes pour vos compliements, ça réchauffe le coeur de savoir que vous aimez se que je fais. Maintenant les derniers textes de cettes série de choses aps très joyeuses que j'ai écrite. Je l'ai encroe montré à personne.

Les Enfants de la Vie

"La Petite Fille marche dans la forêt. Elle ne regarde pas où elle va, et ses yeux sont vrillés sur ses pieds. Elle se fou du chemin qu’elle emprunte, ses pieds la portent où bon leur semble. Ses yeux sont noyés par les larmes, sa vison est troublée. Ses cheveux sont pleins de feuilles, sa belle robe blanche humide de la dernière pluie, ses genoux et ses paumes tachés de vert, souvenirs de chutes trop nombreuses. Elle a froid. Ses mains sont gelées et elle ne parvient pas à les réchauffer. Est-elle belle ? Est-elle laide ? Je ne sais pas. Son visage est sal, parce qu’elle ne prend même pas la peine de le laver. Depuis combien de temps est-elle là ? Des heures ? Des jours ? Des mois ? Des années ? Personne ne le sait. Cela fait longtemps qu’elle a arrêté de compter. Elle est seule, et elle a perdu espoir.
Et un jour, alors qu’elle n’attendait plus rien de la vie, il est arrivé. Le Petit Garçon a pris la main de la Petite Fille dans la sienne. Elle était chaude. Surprise, la Petite Fille leva la tête. Cela faisait longtemps que ses yeux embrumés n’avaient rien vu d’autre que le sol boueux. Alors elle fut comme éblouie. Le Petit Garçon était beau, très beau. La peau brune, les cheveux noirs, les yeux sombres… Contrairement à la Petite Fille, il était propre, ses vêtements étaient secs, et aucun orage ne semblait éclater ans ses yeux. Elle était subjuguée. Elle ne su dire si le plus captivant était le sourire envoutant de ses lèvres parfaites ou la puissance de ses prunelles sombres, leur douceur quand il la regardait comme si elle était belle. Et sous ses yeux, elle se sent belle.
Ils ont repris la route ensemble. Main dans la main, regard vers l’avenir, sourires aux lèvres, étoiles dans les yeux. Jamais la Petite Fille n’avait été aussi heureuse. Pour la première fois de sa vie, elle était entière. Comme si son cœur jusque là divisé, avait enfin retrouvé sa moitié. A présent, lorsqu’elle trébuche, il la rattrape, ou bien il tombe avec elle dans un fou rire qui sèche les larmes de la Petite Fille.
Seulement un jour, la Petite Fille paniqua. Devant eux, le chemin se séparait en deux sentiers étroits, qui les empêchaient d’avancer ensemble. Et ils étaient obligé d’avancer chacun de leur côté. Même si elle savait que les chemins se rejoignaient au bout, la Petite Fille eu peur de souffrir, et, surtout, de le faire souffrir. Pour rendre l’étape plus simple, elle choisit la solution quelle pensait être la mieux. Elle lâcha la main du Petit Garçon, et partit sur un des chemins sans se retourner. Si elle s’était retournée, il aurait vu que les orages dans ses yeux embrumés avaient de nouveau éclaté. Elle continua seule son chemin, persuadée d’avoir eu la meilleure attitude. Mais elle regrettait. Elle attendait avec impatience le jour où elle le reverrait. Où il lui sourirait à nouveau. Où ses yeux la trouveraient belle, comme avant.
Et enfin elle vit le bout du chemin. Le Petit Garçon marchait sur la grande route, quelques pas plus loin. Même de dos, il était toujours aussi beau, et ses cheveux noirs brillaient à la lumière. Alors, heureuse, la Petite Fille couru. Elle attrapa la main du Petit Garçon et la serra fort dans la sienne. Mais le Petit Garçon retira sa paume, et continua son chemin, sans se retourner.
La Petite Fille tomba à terre, genoux et paumes en avant. Ses yeux se noient sous des orages puissants, et autour d’elle, la pluie tombe. Elle est seule dans le noir. Son cœur est de nouveau brisé, et il saigne abondement.
Finalement, elle fini pas se lever. Ses paumes et ses genoux sont de nouveau vert de saletés, sa robe blanche une nouvelle fois trempée par la pluie, son visage plus sale que jamais. Elle quitte le sentier et s’enfonce dans la forêt noire. Elle disparu entre les branches, et ne réapparaitra plus jamais."

Mardi 18 novembre, 16h

Je vous écoute.

Toujours aussi magnifique, il n'y a rien à ajouter...

it 's great ^^

oh, la la c'est trop triste, beau mais triste !!!

Tu es vraimetn très douer jetrouve, bravo !!!

Nouveau texte, ça fait un moment que j'ne ai pas posté :




"Goutte, goutte, goutte. Fin des joies, d’but des emmerdes. L’adolescence. On jette son doudou à la poubelle, et on sort ses posters. On s’enferme entre les quatre murs d’une chambre en bordel, et on monte le volume de la stéréo. On allume sa clope, parce que, soit disant, on est des « rebelles », et on saute partout, en secouant la tête au rythme de la musique. Et là, bien sur, les voisins viennent faire chier. Il tape leur plafond avec leur manche à balais, en hurlant de baisser la musique, parce que, soit disant, leur gosse dorme. Mais leur gosse, nous, on s’en fou ! Ils viennent sonner violement à la porte et menacent d’appeler la police. Mais on ne les entend pas, enfermée dans notre putain de bulle.

Goutte, goutte, goutte. On commence à sortir. On fume son premier bédo entre pote, on se prend sa première cuite en soirée. On emmerde le monde, et on tague « Fuck » en gros sur les murs. Parce qu’on aime bien ce mot, on le trouve beau. On rêve de révolution, et de flingue afin de régler nos emmerdes. On est des dingues, des « oufs » dans nos têtes. Mais justement, c’est dans nos têtes. C’est juste dans no têtes. On s’invente des histoires pour oublier sa vie de merde. Pour s’évader. C’est navrant…

Goutte, goutte, goutte. Et un jour, on fait la connerie de sa vie. Les regards se croisent, les cœurs s’emballent. Ça c’échange les adresses MSN, et on se déclare sa flamme dans les 160 caractères d’un SMS. Génération virtuelle. On devient une machine à rêve. On se surprend à arracher les pétales d’une marguerite en répétant : « Il m’aime. Il m’aime pas. Il m’aime. Il m’aime pas… » Et le jour où le rêve devient réalité, on explose de bonheur. Balades main dans la main, noms entrelacés dans un cœur, gravés sur un tronc d’arbre, baisers interminables… De l’amour brut, à l’état pure.

Goutte, goutte, goutte. Mais rien ne dure. Fin du compte de fée, le prince charmant disparu. Et on est seule. Seule. On ne vit plus. On n’est plus qu’une ombre. Il est parti avec notre vie, il nous a laissé comme une merde. Les marguerites ont menties, et on éprouve un brusque besoin de retirer l’écorce de tous les arbres. Et au finale, on finit toute habillée dans une baignoire d’eau glacée, une lame de rasoir dans la main droite, le bras gauche qui se vide de son sang. Goutte, goutte, goutte. Le liquide rouge coule dans l’eau. Ils se mélangent… Et petit à petit, la tête glisse du rebord, et tu t’enfonces dans les ténèbres. Tu sombres. Goutte, goutte, goutte. Ton bras continue de se vider de son sang, dans la baignoire, sur le tapis. Et alors que tu lâches tes dernières bulles d’air, ta dernière pensée va à lui. L’eau continue de virer au rouge. Et c’est fini.

Goutte, goutte, goutte…"

c'est magniphique

Merci. masi je le trouve moins bien que les autres. En faite, à bien y réfléchir, y a qye le dernier paragraphe qui est bien !

franchement, tu ecris tres bien , je l'aime tout entier, je voudrai faire passser la meme chose dna smes textes, c'est .... jes pas de mot

Tu plaisante ? Tes textes sont SUBLIMES !

c'est tres gentil de me dire sa

C'est vrai ! J'adore vraiment tes textes !

ba merci beaucoup j'adort les tien aussi

Sublime !!! =)

Merci les filles. Ele', le second est aussi l'un de mes préférés !

tu ecrie divinemant bien

Wouah, mais euh, merci. Mais c'est aps vrai ! Enfin bon ! Un nouveau texte, ecrit pour la merveille qui me sers de meilleure amie, et qui est exeptionnelle (ma meilleure amie, aps le texte !)




" Maladroitement, la Petite Fille prend la plume pour t’avouer ses sentiments. C’est difficile, elle ne sait pas faire ça. Personne ne lui a jamais appris à te dire à quel point elle t’aime. A quel point tu es importante pour elle. Tu sais, Petite Fille ne va pas bien en ce moment. Et dans ces moments là, seul ton sourire est capable de la faire vivre. Sais-tu que le simple fait de te voir ouvre en grand se cage thoracique et lui permet enfin de respirer ? As-tu conscience de tout l’amour qu’elle te porte, qu’elle garde en overdose au fond d’elle ? Alors aujourd’hui, Petit Fille prend la plume pour t’avouer tout ça. Elle s’offre à toi en entier si ça te permet de vivre. Et ensemble, vous y croirez jusqu’à aimé la vie à en mourir. Parce que de toute manière, vous le savez, vous crèverez d’une overdose de vie, de rire d’amour à elle et toi. Vous êtes les deux moitiés d’un unique être. Faites pour se rencontrer.
Alors Maryon, si ce soir, Petite Fille prends la plume c’est pour t’exprimer tout ce que tu lui apporte. Votre amitié est hors du commun, forte comme de l’amour. Tu es son soleil, tu as illuminé sa vie. Et cela, Petite Fille ne t’en remerciera jamais assez.
A présent, Petit Fille pose la plume, de peur de tomber dans le cliché ou dans la guimauve. Et même si cela fait histoire d’amitié à l’eau de rose, toi comme elle, vous savez que des mots ne suffisent pas, et qu’en un regard, vous vous racontez entièrement."