[Textes] ... Heuuuu... Indescriptibles.

Bon, alors... Ca m'a pris d'un coup aujourd'hui, et...
J'ai eu un petit délire toute seule en écrivant ça.
Amusez-vous bien !

Ca y est. Le mystère va enfin être levé. Vous allez enfin savoir qui se cache derrière ce pseudonyme. Clo*. Vous êtes prêt ? Alors on y va.

Quoi ?! Pourquoi vous me regardez comme ça ? Ca vous surprend ? Normal. Aaaaaaah… Vous n’imaginiez pas à quel point vous étiez proches de la vérité, lorsque vous disiez que j’étais inhumaine… Eh oui. Je suis un chat. Tout ce que vous voyez – les poils, les pattes, les griffes – font partie de ce que je suis.
Je sais à quoi vous pensez. Si c’est un chat, comment fait-elle pour écrire ? Facile. Vous croyiez être les seuls à pouvoir taper sur un clavier ? Hé ben non. Et excusez-moi, mais appuyer sur des touches n’a rien de difficile, croyez-moi. Tout le monde peut le faire.
L’histoire que j’écris ? Réfléchissez un peu. N’avez-vous jamais croisé le regard inquisiteur d’un chat ? Il vous observe. Il vous scrute. Il vous analyse. Et au final, il vous connaît mieux que vous-même. Et il est ensuite capable de décrire tous les sentiments qui vous agitent aussi bien que n’importe quel être humain.
Pas trop choqué ? Allons, remettez-vous un peu. Le monde n’est pas ce qu’il semble être. Il n’y a ni vérité, ni mensonge. Seulement des secrets à découvrir.
Qui sait ? Peut-être qu’Amaryllis est un vampire. Ou peut-être que Manouu’ est en réalité Ashley Greene. Ou encore, peut-être que Moumou est la dessinatrice personnelle de la famille Cullen.
Méditez sur mes paroles. Le monde est rempli de mystères… A vous de les découvrir.

Et, c'est cool ! Mdr'
Tu es un chat ! :O
Super, comme d'habitude !

Alors là, Clo*, tu m'étonneras TOUJOURS ! C'ets vraiment exelent comme texte ! Poste l'autre !

Clo* a écrit:

Ou peut-être que Manouu’ est en réalité Ashley Greene.

J'aimerais tellement, tu sais ! [Ouuuuh, ça me fait plaisir d'être dans ton texte ! ]

j'adore littéralement tes textes. J'en suis trop fan. Surtout ne t'arrete jamais d'ecrire.

Clo* a écrit:

Eh ouais xD
Surprenant, hein ?

Trop ! Mdr'
J'adore vraiment tes textes !

Mdr c'est excellent !

Bon, alors... Nouveau texte ! ^^
J'espère qu'il vous plaira, il est un peu... Différent.
Il ressemble plus à ce que j'écrivais avant...
Enfin bon. Vous verrez bien !
Bonne lecture !

Et Nous N'y Pouvons Rien.

C’était une belle journée : le soleil brillait, la lumière rentrait par toutes les fenêtres, inondant les lieux d’une lueur presque irréelle. Les couloirs étaient blancs. Immaculés. Comme dans tout hôpital, à vrai dire.
Une jeune fille aux yeux verts et aux cheveux d’un roux éclatant, déboula dans le hall de l’hôpital et se jeta sur le comptoir.
« Bonjour ! Je viens voir Léo… dit-elle à la secrétaire, une jeune femme blonde aux yeux bleus.
-Mademoiselle Strider, soupira la secrétaire en levant les yeux au ciel, amusée. Combien de fois va-t-il falloir que je vous répète que vous ne pouvez pas débarquer comme ça à n’importe quelle heure de la journée pour voir votre cousin…
-Mais c’est important ! Je dois lui offrir son cadeau d’anniversaire… dit-elle en brandissant un paquet. »
La secrétaire soupira. Elle aimait bien cette petite, et son cousin de 5 ans était vraiment adorable…
«-Je vais voir ce que je peux faire. »
Elle attrapa le téléphone, et composa le numéro du service des cancers :
« Docteur Andrews ? Hayley Strider voudrait voir Léo… Oui, c’est son anniversaire, et j’ai pensé qu’on pourrait faire une petite exception… Pardon ? … Oui, d’accord. »
Elle raccrocha, puis se tourna vers la jeune fille en fronçant les sourcils d’un air songeur.
« Le docteur Andrews voudrait vous voir. »
Son interlocutrice acquiesça, et s’écarta légèrement du comptoir en attendant le docteur. Pourquoi voulait-il la voir ? C’était étrange… Il n’avait jamais demandé à lui parler auparavant. Avant qu’elle ait eu le temps de se poser plus de questions, le docteur arriva. Il avait l’air soucieux ; ses cheveux poivre et sel étaient complètement décoiffés, et une ride de contrariété barrait son front. ‘Il a peut-être passé une mauvaise journée…’’ pensa la jeune fille.
« Mademoiselle Strider…
-Bonjour Docteur.
-Bonjour. Vous venez voir Léo ?
- Oui. C’est son anniversaire aujourd’hui, et comme je pars en week-end dans une heure, je voudrais le voir avant mon départ.
-Ah…
-D’ailleurs, je voudrais en profiter pour vous poser une question. Est-ce qu’un donneur s’est manifesté ? Est-ce que vous avez trouvé un rein compatible ? Je sais que c’est encore plus difficile parce que c’est un enfant, mais je voulais juste savoir…»
Le docteur fronça les sourcils, et le masque d’anxiété qui recouvrait son visage d’ordinaire si avenant se durcit encore.
« -Il y a un problème ? demanda la jeune fille.
-A vrai dire… »
Il se racla la gorge.
« Mademoiselle Strider, Léo n’a plus besoin de don de rein.
-Quoi, il va mieux ? Il est guéri ?
- Hé bien… Pas vraiment.
-Qu’est-ce qui se passe ? Laissez-moi le voir !
-Non. Je suis désolé mais c’est impossible.
La jeune fille l’ignora, le contourna et partit en courant dans les couloirs. A gauche, à droite, encore à droite… Concentrée sur sa course, elle ne pouvait cependant empêcher ses pensées de l’assaillir. Et s’il y avait une bonne raison ? Et si …? Elle accéléra, entendant la respiration du docteur derrière elle. Il la suivait, et elle ne savait pas si c’était pour l’arrêter ou pour être avec elle quand elle rentrerait dans la…
Elle s’arrêta devant la chambre de son cousin. La porte était ouverte, mais… la chambre était vide. Plus aucune trace de Léo. Plus de livres, de jeux sur le lit, plus de vêtements sur une chaise, plus de bonbons sur la table de nuit. Plus rien. Juste un lit vide et une table de nuit à côté.
Elle se retourna pour faire face au docteur qui arrivait derrière elle.
« Mademoiselle Strider… Hayley… Je vous avais dit que vous ne pourriez pas le voir. »
Hayley ouvrit la bouche pour répliquer, mais le docteur ne lui laissa pas le temps de réagir. D’une voix douce et posée, il lui parla longtemps, tandis que le visage de la jeune fille passait de l’inquiétude à l’horreur la plus totale.
Vingt minutes plus tard, elle sortit de la chambre, le visage ruisselant de larmes.
Elle commença à s’en aller, mais le docteur la rappela.
« Mademoi… Hayley ! Vous… Tu es vraiment très courageuse, et… Bonne chance. »
Elle acquiesça, puis se détourna et sortit de l’hôpital, sous le regard inquisiteur de la secrétaire et des infirmières.
Dans les salles d’attente, les visiteurs la regardaient, certains la montraient même du doigt. Ils se doutaient tous de ce qui avait dû se passer. Certains la plaignaient, d’autres s’imaginaient déjà à sa place, dans ces couloirs blancs qui leurs paraissaient déjà moins lumineux, durant cette journée qui leur paraissait déjà beaucoup moins belle…
Alors non, toutes les histoires ne se finissent pas bien. Et celle-ci en est un exemple. La vie nous donne beaucoup, mais elle nous fait parfois comprendre que tout n’est pas gagné d’avance, et que ce qu’elle nous a donné peut disparaître d’un seul coup…
Et nous n’y pouvons rien.