[Textes] ... Heuuuu... Indescriptibles.

Ouaaah ça fait super longtemps que je suis pas venue...
Pour ''fêter'' mon retour, voilà un petit texte que j'ai écrit rapidement, l'autre jour.
C'est pas super, mais c'est mieux que 3 mois de silence radio



L’avez-vous toujours ? La certitude d’être aimé. L’avez-vous toujours ? Avez-vous toujours la certitude que quelqu’un dans ce monde se préoccupe de votre bien-être, et voudrait vous voir heureux ? Si c’est le cas, vous avez beaucoup de chance.
Nous avons tous eu cette certitude au moins une fois dans notre vie. Quand nous étions enfants, la question ne se posait même pas ; il était tellement évident qu’on nous aimait que nous ne nous embarrassions pas avec ce genre de questions. Tout était tellement plus simple, alors.
Mais ensuite, nous avons grandi, et la certitude s’est transformée en doute. M’aime-t-on ? Y’a-t-il quelqu’un sur qui je peux compter ? Au fur et à mesure qu’on grandit, au fur et à mesure qu’on se rend compte que les gens qui nous entourent sont égoïstes et ne se préoccupent que d’eux-mêmes, la question se fait plus pressante. On doute, de plus en plus, et on cherche à se persuader qu’on a tort. Chaque fois qu’un signe semble montrer que quelqu’un s’inquiète pour nous, que quelqu’un nous aime, on s’accroche à ce signe comme à une bouée de sauvetage. Le plus souvent, le signe s’avère avoir été un leurre, et on se retrouve piégé par nos propres questions, par un doute de plus en plus envahissant, qui finit par se muer en certitude : on ne m’aime pas. Mais quand ce signe est un véritable geste d’affection, quand la personne en face de nous se préoccupe de savoir si nous allons bien, alors le doute diminue. Il ne disparaît jamais complètement, il est toujours là, présent au fond de nous, attendant le prochain dérapage de ceux sur qui on pensait pouvoir compter. Mais on l’oublie momentanément, pensant avoir trouvé le bonheur, ignorant ce léger doute qui ne nous ronge plus autant qu’avant.
Et peut-être que c’est vrai. Peut-être que certains d’entre nous, après de multiples désillusions, finissent par trouver le bonheur auquel nous aspirons tous. Ces gens-là sont ceux qui n’ont jamais laissé le doute submerger leur espoir.
Alors, ne cessez jamais d'espérer.

Très beau texte... très véridique. Désolée, j'avais pas remarquée que tu avais mis un autre texte. 3 mois de silence radio, et pourtant, tes textes sont toujours aussi jolis. J'aimerais bien te poser une question si tu le permets... As-tu écrit d'autres fictions sauf celle publiée sur le Fo', si oui, j'aimerai bien les lire. Merci d'avance Clo* !