[TEXTES] « Je n'écris pas ce que je vois, j'écris ce que je pense.»

A. est compliquée. Incompréhensible, vous dira-t-elle. Non, elle se pose juste trop de questions, elle pense trop, est remplie de peurs - celles-ci incohérantes. Mais A. est une fille, ça change tout. Capable d'être triste dans la joie, de pleurer dans les rires. Parce qu'elle se croit incomplète, parce qu'elle ressent un manque en elle. Parfois, elle est à deux doigts de toucher le ciel, d'atteindre l'euphorie parfaite, pleine d'alchimie, d'idéal, de tout ce que la vie peut nous offrir. Et le manège s'arrête, reprend à l'envers. Tout s'accèlere, le paysage devient flou, elle n'a plus le temps de vivre. Elle réfléchit trop, elle court après ce qu'elle rate, elle court après ce qu'elle veut encore, ce qu'elle espère atteindre un jour.
Tu sais A., ce n'est pas comme ça qu'on avance dans la vie, il faut parfois vivre sans se poser de questions. Juste avancer, en planant, voguant, errant. Sans s'en vouloir d'être heureuse, sans penser à demain. Juste s'envoler. Juste quitter terre, mordre son nuage, vivre dans les étoiles, se cristalliser dans l'air, devenir le vent, juste un souffle. Essaye, ma petite A., essaye d'être heureuse pour une fois, de ne pas trop réfléchir. Laisse toi emporter par ces ombres, laisse toi bercer. Tu verras, la vie est belle, l'air de rien, quand on croque pleinement à l'intérieur, quand on mord dedans avec ses petites dents, quand on la prend des deux mains.
Quand on lui sourit.

c'est beau! ça m'a fichu le sourire aux lèvres

J'aime vachement beaucoup. C'est tout simple tout beau

Merci beaucoup

Un nouveau, que j'aime moins :
[Pas de titres pour l'instant, je suis ouverte à toutes propositions ]


Un coup. Deux coups. Trois, quatres. De plus en plus rapprochés, de plus en plus réguliers, c’était reparti. A nouveau. Les battements de mon cœur avaient repris. C’est une sensation étrange, cette résurrection du cœur. Un peu comme si depuis ce fameux jour, je n’avais plus vécu qu’avec un cœur mécanique, ou bien le cœur d’une autre. Je me sens nauséeuse, d’un coup. Mais cette sensation est tellement préférable à celle d’avant, à ce trou qui avait pris trop d’ampleur dans ma poitrine pour pouvoir partager sa place.

Oui, avant, tu sais, cette époque où j’avais mis trop d’espoir en nous, où tout mon amour s’était envolé sur ta bouche, déposé sur ta langue. Jusqu’au jour où tu m’avais dit qu’on restait là, dans l’air, à s’embrasser, à se baiser, et puis rien de plus, qu’on n’avait rien construit, ou seulement un château de cartes fragile... Ce jour là, le vent qui faisait virevolter les feuilles dorées autour de nous avait également emporté ce château de cartes, et mon cœur avec. Et voilà comment j’ai perdu mon cœur.

Aujourd’hui, j’ai juste peur. Peur d’être heureuse. Peur de de ta voix, de ton regard. Tes yeux ont à présent un pouvoir étrange sur moi. Mais je respire, reprend des forces, reprend confiance, malgré moi. Oui, parce que la confiance, j’avais très vite compris que c’était pas pour moi. Mais parfois, ça fait du bien. Grâce à toi, j’y arrive à nouveau. Et j’adore ça. Excuses mes manières de sans-cœur, j’ai pas l’habitude de me sentir belle, fragile, précieuse, aimée, à tes côtés… Si tu savais tout ce que tu m’a apporté, en une phrase, en un « Je t’aime. », en me disant que cette fois ci, tu te sentais prêt. Prêt à me rendre une vraie réciprocité. Merde. Je suis heureuse. Je vole.

Et même si demain tout s’envole, je pourrais me dire toute ma vie que t’aura été mon premier, et que t’aura été mon bon choix. Parce que j’aurais vécu les meilleurs mois de ce qu’on appelle le début de l’âge adulte, à tes côtés, protégée par ton amour sincère. Mais rien ne finira. J’ai trop de rêves et de voyages à réaliser avec toi. Mais tu me dira, depuis cette première pulsation de mon tout nouveau cœur, c’est un peu un rêve éveillé que je vis tous les jours. Et tout ça c’est grâce à toi.

Je t’aime.

Ho, j'aime la fin. Enfin j'aime le texte en particulier, mais la fin. le "tu voulais vivre, c'est raté mon ange" j'aime trop cette phrase. super simpa vraiment, j'aima t'as facon d'écrire