[TEXTES] « Je n'écris pas ce que je vois, j'écris ce que je pense.»

Alors voilà, je me lance. Je vous préviens d'avance que je suis loin d'être à la hauteur des écrivain(e?)s merveilleuses qu'il y a sur ce fo', mais j'aimerais juste votre avis, pour pouvoir peut être m'améliorer

Pour commencer, un petit texte que j'ai écrit hier, et que je n'ai pas vraiment relu, donc je suppose qu'il n'est pas particulièrement super


Elle se tenait là, immobile, en face de la fenêtre grande ouverte. Elle ne pouvait dire depuis quand. Le temps s’était arrêté, mis en mode pause. Son regard semblait aux premiers abords perdu dans le vide, mais quand on s’approchait de plus près, on aurait dit qu’elle contemplait quelque chose, avec une attention bien particulière. Comme si cette chose, perdue au milieu du paysage, était la plus extraordinaire des merveilles.
Mais il n’y avait rien. Rien d’autre qu’une route, flanquée de vignes. Et pourtant, elle ne semblait ne jamais vouloir y détacher ses yeux ne serait-ce qu’une seule seconde. Comme si elle craignait de manquer quelque chose, quelqu’un.
La musique au son maximum derrière elle, elle ne l’entendait plus. Il y eut un grand fracas dans le ciel. Elle n’a même pas semblé le remarquer, toute son attention était concentrée sur la route. La pluie se mit à tomber. Elle avait toujours adoré la pluie : son odeur, sa mélodie…tout cela avait un côté apaisant.
Rien ne semblait pouvoir la sortir de cette immobilité presque effrayante…et pourtant, la seule arrivée d’une personne au bout de la rue suffit. Elle fût prise de hoquets de stupeur, écarquilla les yeux comme si elle venait de se réveiller après un horrible cauchemar, et finit par observer curieusement cette personne, jusqu’à ce qu’elle disparaisse de son champ de vision. C’est à ce moment qu’elle prit conscience de son cœur, qui s’était mis à battre bien trop vite et bien trop fort à son goût. Elle posa sa main sur sa poitrine, comme pour lui dire de se taire.

Elle le savait.
Un nouveau coup de tonnerre déchira le ciel, encore plus violemment que le précédent, mais elle n’y prêta pas plus d’attention.
Elle savait pourquoi son cœur s’était emballé.
Quelqu’un tambourina à la porte qu’elle avait soigneusement fermée à clefs, cria de baisser le son.
Elle savait ce qu’elle attendait, qui elle avait espéré reconnaître au bout de cette route. Malheureusement, c’était fini, il ne viendrait plus.
Elle fût prise de vertiges quand elle se risqua à se souvenir. Son visage lui apparu, si distinctement qu’elle cru un moment l’avoir réellement en face d’elle. Malgré tout ce temps, elle n’avait rien oublié. Elle se remémora tous les détails de son visage, de sa peau hâlée parfaite à ses yeux profonds dans lesquels elle aurait aimé se noyer, en passant par ses lèvres si douces, et ses cheveux…oh, ses cheveux, où elle avait tant de fois passé sa main…Cela lui arracha un gémissement de douleur. Mais si se souvenir la faisait souffrir, la peur d’oublier lui était insupportable. Alors elle continuait…Elle repensa à la façon dont il la prenait dans ses bras, comme se confier à lui était une telle évidence.
Jusqu’à ce « fameux » jour. Ce jour où elle avait tout gâché, où elle avait renoncé à tout ça en laissant la jalousie l’emporter sur le reste. Le jour où elle a foutu sa vie en l’air. Mais elle ne s’était pas rendu compte de son erreur, aveuglée qu’elle était par la colère.
Depuis, les remords lui rongeaient tout doucement le cœur, jour après jour, et elle en mourait un peu plus à chaque heure, à chaque minute, à chaque seconde.

Une larme de sang roula sur la joue d’Amy, pour aller s’écraser à ses pieds.
Dehors, la pluie avait cessé.

Aie... Ca fait mal au cul. Tu écris mieu que moi ! C'est fou !
[Pitié, promet moi que ce n'est pas ce je pense...]

Bref, ton texte est, sublime, sérieux !

Pour ma part, comme manou' c'est sublime ^^!!!

C'est vraiment magnifique !

Aha, sérieux, non [Dire qu'à la dernière expression écrite il m'avait fait "Very good write ! And a very good imagination ! I hope that you'll make as well at the final test !" Mais oui, bien sûr, Sir...]

Manouu' a écrit:

Audrey a écrit:

[C'est pas moi la future écrivaine d'un best-seller !]

De qui tu parle ?

On se demande bien !

EDIT > Nouveau texte :

Et quand les souvenirs refont surface…

Tout était noir autour d’elle. En avançant aveuglément, elle s’enfonçait, toujours plus profondément dans le néant, tant dans l’espace que dans son esprit. Elle ne savait plus qui elle était, ni comment elle était arrivée là. Elle cherchait son chemin, désemparée, quand elle se rendait compte n’avoir absolument aucune idée d’où elle se trouvait. Tout était dénué de vie ; elle n’entendait rien, ne voyait rien, ne sentait rien. C’est alors qu’elle perçut une mélodie lointaine, comme sortie de nulle part. La fille, heureuse de savoir que tous ses sens n’avaient pas disparus, tendit l’oreille, s’accrochant à l’espoir que la musique se rapproche. Elle crût reconnaître des accords qui lui étaient familiers…Deux mots anglais lui apparurent tels une illumination : « Your Call. ».
Ses paupières se rouvrirent brusquement, mais devant ses yeux s’était dressé un épais et immense brouillard. Mel, -voilà qui elle était, elle s’en rappelait à présent- tendit le bras, qui buta sur la source d’où provenait cette mystérieuse mélodie : son réveil. Après maintes agitations de son bras, elle parvint à faire taire une certes, musique sublime, mais aussi ce qui lui rappelait qu’elle devrait se lever dans moins de deux minutes, afin d’éviter le ré-endormissement. Et elle n’avait pas envie de se lever, ni même de se réveiller. Parce que cela signifiait retourner au lycée, et rejoindre tous les inconvénients allant de pairs. Bien évidemment, elle allait enfin le revoir…Elle se concentra sur cette idée et arriva à quitter son lit. Il ne fallait surtout pas penser à ces personnes-là… Elle décida d’aller prendre une douche, car même en l’ayant déjà fait la veille, c’était le seul moyen de fuir les pensées désagréables qui la hantaient. Elle prit tout son temps, sortit seulement au bout de 20 minutes, se séchant les cheveux avec bien plus d’attention que nécessaire. Elle se regarda longuement dans la glace, cherchant une énième fois quelque chose de plaisant dans ses traits. En vain. Elle soupira, se passant une dernière fois la main dans les cheveux, et quitta la salle de bains en direction de la cuisine. Quand elle s’apprêta à ouvrir le réfrigérateur, quelque chose attira son attention sur la porte. Le « 20 » surligné sur le calendrier.

« Non. », souffla-t-elle.
Elle ferma les yeux, fût prise de déséquilibre, s’appuya contre la porte et se laissa glisser jusqu’à terre. Mel reposa sa tête contre le carrelage froid, afin d’apaiser la température de son sang qui lui semblait en pleine ébullition. Son corps était traversé de frissons, de spasmes, mais c’est à peine si elle y fît attention. Elle n’entendait que son sang battant contre ses tempes.
Et c’est dans cet état qu’elle fût happée par des flash-back.


Cette journée a été si longue…Elle n’avait pensé qu’à une seule chose : rentrer enfin chez elle. Maintenant qu’elle était dans le bus, elle se réjouissait d’avance à l’idée de retrouver sa maison tant attendue. Dix minutes plus tard, elle poussait la porte d’entrée. Tiens, bizarre, quelqu’un était déjà là…
« -Maman ? Qu’est-ce que tu fais là, tu ne devrais pas être au boulot ? Maman ? », elle s’approcha. « Tu…tu pleures ? »


« Mel, dépêches-toi, ça va être l’heure…
-Non, je veux pas ! Allez-y tous seuls, je veux pas !
-Melanie, ne fais pas l’enfant. Viens, il ne faut pas arriver en retard.
-Combien de fois va-t-il falloir te le dire ? Je ne viendrais pas à cet enterrement ! », elle pleurait maintenant sans pouvoir s’arrêter, laissant les larmes la contrôler…

Une première perle se mit à briller du coin de son œil, laissant bientôt la place à une avalanche de larmes et de sanglots qui secouaient sa poitrine par à-coups.
Mel réunit alors son peu de forces restantes afin d’obliger son esprit à sombrer dans l’inconscience et le néant. Tout était préférable aux souvenirs intolérables qu’elle subissait.
On était donc déjà le 20 mai…

Elle glissa lentement vers l'abîme de son âme quand une ultime scène se déroula devant ses yeux.


« Mamie ! Alors, comment c’était, tes vacances ? Tu m’a tellement manqué pendant ces deux semaines, tu sais ? », s'écriait-elle en lui sautant dans les bras.

Tes textes me plaises beaucoup beaucoup beaucoup, meme tres beaucoup lol

heu parcontre j'ai pas bien compris le dernier, désoler, mais il est tres beau

Oui pourtant il est tres beau, mais j'ai pas compris qui etait mort en faite !

Ha oui c'est bien ce que je me disais. C'est triste, mais tu as écrie quelque chose de tres beau

Sylv', ça me touche ce que tu dis, merci... J'pensais pas que c'était émouvant au point de te faire pleurer Mais merci beaucoup.

Man', merci aussi Comment ça, bizarre ?

C'est super jolie je trouve, pas baclé du tout, juste simple comme j'aime