[Textes] « Quand la vie devient nulle, j'écris pour l'améliorer »

c'est magniphique

je pense que tu peux les mettres en anglais , si tu mets la traduc' en dessous

En effet ils sont magnifiques

sa c'est tres beau

Je possède l'illusion de pouvoir courir, sans m'accrocher quelque part entre les racines et les plantes qui essaient toutes de me barrer le passage. Je tente désespérément de m'accrocher à une branche, et ainsi, pouvoir continuer ma vie sans trébucher dans un gouffre sans fond. Petite fille à l'imagination débordante, cesse de gigoter, ta vie avait un sens avant que tu te poses toutes ces questions idiotes. Je reste assise sur un banc, près de mon ancienne vie, mon ancien pouvoir. Je m'accroche partout, je tombe dans les problèmes et les souffrances quelconques depuis SA mort. Ici, dans ce parc, tu as pris ta dernière inspiration, ton dernier souffle de vie. J'espère tant que tu me regardes tenter d'essayer, de m'accrocher à tes remparts, m'accrocher à ta vie. Mon illusion parfaite de la vie se noie. Je ne pense plus vraiment au bonheur que tu m'as apporté, non, comme tout humain, je tente de t'oublier. Petite fille âgées d'à peine une décennie qui a perdu son père. Je tente de me souvenir de ta triste fin, toi sur le bord de cette satané route et cette voiture qui roulait un peu trop vite. Toi qui me fait valser à travers ce parc, en tentant de me protèger. Non. Oublie cet horrible spectacle. Toujours assise sur un banc, je regarde la verdure tenter de me faire oublier la monstruosité des humains lorsqu'ils perdent la raison. L'alcool. Suis-je normal de penser différemment? Suis-je normal de préféré l'automne qu'à l'été? L'automne. Une saison où tout s'apprête à mourir et à retourné six pieds sous terre. Cette saison me rappelle mon papa, mon confident, ma source d'inspiration... Je pose mon regard sur cet arbre mort, prêt à se mettre sous hibernation pendant les longs mois d'hivers. Je dévie mon regard vers une rose qui décore le parc. Il me fait tant penser à la petite fille insouciante que j'étais autrefois. Vu du ciel, un père contemple sa fille courir vers les ténèbres, sans pouvoir intervenir dans la vie de sa protégée.

C'est telement beauuuu et bon! !Tu m'etonne tout le temps! J'aime telement ta manière d'ecrire! Je te venere

Jeune homme au coeur brisé qui marche sur le même sentier depuis belle lurette. Comment as-tu pu te faire briser le coeur d'une telle manière? Il marche depuis bientôt une heure, il essaie d'oublier le spectacle qu'il vient tout juste d'être témoin. Il marche d'un pas plus vigoureux en aperçevant leur arbre. La première fois qu'ils s'étaient rencontrés... Ici. Avec une marque de leur passage. « Owen + Édith 4ever » Il fixe ces marques gravés à tout jamais dans ce pauvre arbre défiguré par la traitrise. Il a envie de brûler cet arbre innocent, cet arbre qui a tant assisté aux preuves d'amour qu'Édith lui montrait. Il a envie de barrer le nom de cet amour, de détruire le seul lien qui les unissait. Mais il se dit que rien n'est que violence. Ça sert à quoi de se démmerder et de détruire son existence à coup de canif? Sans un dernier regard pour cet ancien amour, Owen se détourne du passé, et fait face à l'avenir. Cet avenir qu'il sent si prometteur, une femme dévouée qui ne le poignardera pas dès qu'il aura le dos tourné, des enfants, plein d'enfants et des amis qui ne lui volerons pas SA femme. Oui, un avenir qui lui met déjà l'eau à la bouche. Il se fige. Pourquoi fallait-il qu'Édith se pointe dans ce parc? Tout ses espoirs sont à nouveau... anéantis. Se cacher? Ou faire face à la réalité? Non! Se cacher derrière son passé. Il se met à courir à nouveau vers le passé, vers cet arbre qui sera bientôt détruit. Il peste contre cet arbre, sort un canif de sa poche et oublie le passé à chaque coup...

Pourquoi essaie-t-on toujours d'oublier le passé?


Merci à toi ChildOfAmaryllis! x)

C'est que trop bon!J'adore ton style d'ecriture, tes merveilleuse

Amaryllis a écrit:

Pourquoi essaie-t-on toujours d'oublier le passé?

Parce que le passé, c'ets douloureux...

Tes deux derniers textes sont magnifiques. J'aime beaucoup. Vraiment très bien écrit !

Je suis amoureuse
oui ! je suis tomber amoureuse des tes deux dernier textes, vraiment ...
je les aime tous, parceque tu as une facon d'écrire, c'est comme manou', c'est si beua que sa en fait mal, c'est si beau parceque c'est la réalité, c'est ce que l'on vie, se que l'on ressent, et sa fait mal.

Un grand merci de nous faire partéger tant de vérité ...

À peine a-t-elle eu le temps de soupirer, déjà, toute sa vie s'était écrabouillée. Une jeune femme aux cheveux blonds cuivrés se promènait, tel une ombre en quête de souvenirs. Elle marchait lentement, telle une déesse, entre les galets de cette plage rocailleuse. Le vent la guidait vers l'eau, l'unique source de vie assez fluide pour la soutenir. Je me souviens... Ses cheveux virevoltant autour de son si délicat visage... Son visage... Si doux, si parfait... mais pourtant si torturé. Vêtue d'une simple robe blanche, elle continuait son ascension vers l'océan. Les yeux fermés, elle imaginait encore les courbes, les lèvres, les yeux & les caresses de son ex petit copain. Elle s'arrêtait à nouveau. L'horizon parfait lui arrivait aux cuisses. Elle soupirait bruyamment en attendant son trépas. Sans crier gare, elle plongeait. Une minute. Deux minutes. Trois minutes et trente secondes. Elle ne refît jamais surface.

Jeune homme qui avait assisté à la scène trouva une lettre, sous son lit, dix jours trop tard.

21 Octobre 1999


si tu lis cette lettre, c'est probablement parce que la vie n'est pas ce qu'elle prétend être. Tu as probablement appris la nouvelle... ou plutôt la rumeur. Je ne peux plus continuer en sachant que dans neuf mois, j'aurai un enfant d'un père aimant et magnifique. Je ne peux pas croire que dans un si court laps de temps, tout a foiré. C'est si compliqué... À peine ai-je eu le temps de soupirer, à peine ma vie fut terminé. Tant de commérages pour une vie déjà détruite d'avance. Je ne sais plus quoi penser, je ne sais plus quoi faire. Personne n'est au courant de ma situation. Je n'ai même pas eu la force de te l'annoncer de vive voix. Non. Il a fallut qu'une rumeur absurde gâche mon bonheur et notre vie future. J'espère qu'un jour, toutes ces filles seront punies. Me gâcher l'existence. Tu parles d'un sport!

J'aimerai tant savoir que tu pourras pardonner mon ignorance, ma lâcheté. Peut-être arriveras-tu en retard. Peut-être arriveras-tu trop tard. Je ne sais point. Veux-tu toujours de moi? Le 31 Octobre 1999, je partirai. Voguant à travers les vagues et les magnifiques algues. Je ne sais plus. Ma vie se termine ici, sur ces pages. Je ne sais plus que dire. Que faire. Mais dis-moi! Que faire? Mon amour... mon enfant, pardonnez-moi.

Aria

Dix ans plus tard, l'homme possède toujours la lettre... ne peut plus continuer... et se retourne vers les galets qui lui ont pourri la vie... Avance... et meurs.




Merci pour tous vos commentaires. Ça me touche vraiment!
P.-S. J'aimerai bien avoir vos avis sur ce mini-texte. Je suis censée présenter quelque chose en Français, et j'avais l'intention de présenter ce texte. Je ne sais pas s'il convient, car je suis jamais satisfaite de mon propre travail. Avis!?

C'est telement, Je vois rien de pas bon là, T'ecris telement bien, j'en suis jalouse! Bravo!

Moi perso il me plais vraiment beaucoup