[Nouvelle] L'île

Dans mon lycée, il y avait un concours de nouvelle pour les BEP, soit a deux soit seul, moi j'ai fais ma nouvelle seule. Sur 35 nouvelles, je suis arrivé deuxième !! j'étais super contente surtout que je n'y croyais pas du tout ! alors voici la nouvelle qui me tient a cœur !

L’Île

La journée venait de finir, les bonnes gens rentraient des champs. Le soleil couchant agaçait leurs yeux à travers le pare-brise poussiéreux c’était l’été de la St Jean. [phrase obligatoire due au concours]

Ils étaient mille, hommes, femmes, enfants.
Ils étaient mille passagers, employés à bord du luxueux ZOFARTNOT, le bateau le plus cher du monde.
Ils étaient mille à avoir échouer sur une île inconnue du monde humain.
mille hommes, femmes et enfants à avoir disparu de la carte du jour au lendemain.

« Capitaine ! cria un homme, Nous avons reçu un appel au secours du Zofartnot ! Il semblerait qu’ils aient dévier de leur route pour s’échouer sur une île qui n’apparaît sur aucune carte ! Mais nous n’en savons pas plus, le contact radio a été coupé et il nous est impossible de les re-contacter. »

Quelques heures après l’appel radio, l’armée américaine déploya une opération sauvetage à bord du navire Brokeface.
Ils réussirent à localiser le paquebot grâce au satellite et ils partirent à son secours dans les minutes qui suivirent.
Le trajet dura neuf jours. Neuf jours pendant lesquels, le nombre de mille hommes, femmes et enfants pouvaient diminuer à neuf cents.

Enfin arriver, ils virent l’île.
L’île, déserte, et ridiculement petite. Elle ne méritait pas vraiment ce titre. Elle était plane, pas un arbre, pas une dune, pas une herbe ne décorait l’îlot. Juste un bateau de tourisme échoué au bord.
Le bateau semblait avoir chaviré depuis des mois, des années, il était rouillé, abîmé et rongé par l’eau salée de la mer. Et pourtant cela ne faisait que neuf jours.

Un soldat partit en reconnaissance, il chercha des signes de vie humaine dans le paquebot mais rien à signaler, « R.A.S » pas une vie, pas un corps, rien.
L’île trop plate, trop petite ne pouvait cacher mille naufragés alors, où sont ils tous passés ?
Des spéculations et des hypothèses se créèrent :
« Ils se sont peut être tous noyés ! Emportés par la mer !
- Impossible ! La mer les aurait ramenés sur l’île !
-Regardez plutôt par terre ! » Cria un autre.
Sur le sable, des traces de pas, de main et de traînées, étaient éparpillés sur toute l’île.
Les traces semblaient datée, le sable retourné.
Qu’a t’il bien pu se passer sur cette île ?
Un homme héla à qui pouvait lui répondre, pas une seule réponse. Personne.
Le capitaine ordonna une battue. Il ne semblait pas très convaincu de cet ordre mais il valait mieux l’exécuter.
Tous, les cent soldats, prirent une barre de métal en main, firent le tour de l’île, à eux seuls ils en faisaient presque le tour, et ils plantèrent leurs piquets dans le sable.
A moins de deux mètres de profondeur, chacun trouva un premier obstacle… Ils creusèrent, et chacun trouva un premier corps…
cent corps calcinés, écorchés, mutilés…
Des cris d’effroi, des vomissements et des malaises se firent ressentir sur toute l’île.
Quel genre de massacre s’était produit ici ? ?
Soudain, un petit miaulement, un cri, un pleur, puis une enfant, surgie de nulle part au milieu de l’île, une jeune petite fille meurtrie, sale et mourante.
Un soldat, Rian, partit à sa rencontre sans réfléchir. Il l’a pris dans ses bras et retira sa veste pour l’en recouvrir. Il lui donna ses dernières gouttes d’eau, son dernier morceau de pain qu’il avait gardé dans sa poche et il l’a ramena au navire.
Un soldat examina de plus près les cadavres. Ils étaient recouverts de tâches noires, les orteils bleuis et desséchés. Le soldat prit de panique recula en titubant et cria
« C’est la peste noire ! C’est la peste ! Partez ! Partez tous ! »
Il regarda ses mains, sur son visage on pouvait voir un rictus de peur, d’effroi. Il avait les mains couvertes de taches noires. Il avait contracté la maladie… trop vite sûrement, mais il en était atteint. Il sortit son arme et comme dernier recours il se tira une balle en pleine tête.
Le capitaine tremblait de tous ses membres, il devait prendre une décision au plus vite, la peste se propageait de façon inhabituelle, et s’ils rentraient, ils contamineraient toute l’Amérique en quelques jours. Il ordonna alors au bateau de partir le plus vite possible et de ne jamais revenir, de tuer toute personne tentant de monter à bord et de se faire mettre en quarantaine à leur arrivée au port.

Cependant, les soldats n’étaient pas du même avis, ils ne voulaient pas mourir. Un homme prit la décision de partir à la nage pour tenter de rejoindre le bateau. Beaucoup d’autres le suivirent. Mais beaucoup furent tués par balle ou noyade. Aucun ne réussit à rejoindre le bateau et aucun autre ne tenta le coup. Ils n’étaient plus que quatre vingt sept.
Rians, lui continuait d’avancer, de traverser l’île avec la petite fille dans les bras. Sans dire un seul mot.

Certains soldat se tirèrent une balle en pleine tête, d’autres pris de folie furieuse tirèrent dans tous les sens. Les soldats couraient dans tous les sens, certains priaient, d’autres pleuraient.
C’était L’apocalypse…
Les corps recouvrirent en quelques minutes toute l’île. Ils n’étaient plus que cinquante cinq.
Lui, Rian avançait toujours, enjambant des amis, des frères et des ennemis.
Le capitaine resta là, au bord de l’île, il regardait ses soldats se massacrer entre eux. Il paraissait impuissant et malade. Puis il s’écroula les deux genoux dans le sable, il prit son arme et acheva certains corps à l’agonie. Puis les rejoignit à son tour.
Ils n’étaient plus que quarante.
Lorsque soudain, le bateau militaire explosa. Un gigantesque raz de marée en surgit et recouvrit l’île et tous ses occupants.
Rian emporté par la mer, serra un peu plus fort la petite fille et battit de ses jambes pour remonter à la surface. Mais en vain. Il n’y arrivait pas. Très vite ses poumons se remplirent d’eau, il lâcha la jeune fille dans l’espoir qu’elle pourrait survivre, et il sombra.

Rian se réveilla en sursaut à l’arrière de sa voiture, qui roulait conduite par son ami Marc ils se rendaient à la fête de St Jean. Maria, sa fille adoptive assise à coté de lui regardait le soleil se coucher lorsqu’elle dit en langage des signes. « Tu t’es endormi ! Ca va ? »
Il lui répondit à son tour en langage des signes sa langue de naissance.
« Oui, ça va. J’ai encore fait ce rêve où nous nous sommes rencontrés. »
« Tu voulais dire un cauchemar ! »
« Oui… ça fait maintenant un an jour pour jour, que nous sommes revenus de cette île. Nous seuls survivants. »
« Je sais, je fais moi aussi des cauchemars parfois. Mais il y a quelque chose d’étrange dans ces rêves, nous ne sommes jamais dans notre corps, nous ne faisons qu’assister à ce massacre, on se revoit traverser l’île, on se revoit emporté par les vagues puis repêché par un bateau de pêche… »
« Oui… comme si on voulait nous faire comprendre quelque chose, comme si l’île, voulait nous faire passer un message… mais de toute façon l’île a disparut, personne ne l’a jamais retrouvée. »
« Je crois, que je sais… je crois que l’île nous a choisi ! Nous qui n’avons jamais rien fait de mal et nous qui ne pensons pas qu’à nous. »
« oui tu as peut être raison… »

Rian et Maria furent sauvés quelques heures après leur dérive. Par la suite, Rian démissionna de l’armée, et les services spéciaux lui changèrent d’identité, de pays et de nationalité, il était devenu français, par secret d’état. L’affaire fut classée par un Tsunami ravageur qui avait tué tout le monde à deux reprises et qu’à la deuxième grande vague, l’île avait disparue.

Aujourd’hui encore, Rian et Maria ne savent toujours pas vraiment ce qui s’est passé. Mais ils prient chaque jour de leur vie comme une bénédiction et ils ne vivent que pour aider les autres dans le besoin.

THE END


l'histoire a été corrigé une bonne vingtaine de fois ^^

bella cullen, vla une de mes créa ^^

A vii j'lavais pas vu

Et ba c'est toujours aussi bon
Et toujours aussi beau aussi
Je comprends pourquoi t'es arrivé 2 eme
Ca fait beaucoup de => non ?
xD

Bravoo

lol merci !

de rien

Cet émoticone me hante .... XD

mdr arrête je vais faire des cauchemars !!

Pas grave, tes cauchemards, et reves, te donneront des idées pour tes fictions

lol tu n'as pas tord !

un jour en me promenant dans une rue étroite, un étrange rire me fis sursauter, un rire strident et maléfique a la fois...
j'accélérais donc le pas.
Tout en courant, tellement j'avais peur, je tournais la tête pour tenter de voir dans cette obscurité mal saine, la chose, ou la personne qui riait.
La clarté de la lune éclaira faiblement la une petite boule jaune... cette boule jaune se rapprochait a bonne vitesse, sur son visage j'aperçus un horrible sourire banane ! et des yeux exorbitant !
Je me mis donc a courir de plus en plus vite des sueurs froides dans le dos, des images de cette affreuse tête défilaient devant mes yeux comme un film...

puis soudain je vis en face de moi, ce qu'on ne voit que dans les mauvais film d'horreur... un cul de sac !


j'étais fini...